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Au pays du soleil levant.

Au pays du soleil levant.

Sur le chemin de la philosophie, je me suis égarée

Entre tes allées de Tori écarlate, je me suis vouée

Au milieu de tes temples dédiés, je me suis inclinée

Au détour de tes rizières étalées, je me suis évadée.

 

Japon, tu m'as tant fasciné sous tes lampions colorés

Au détour de tes ruelles aux maisons de bois dessinées,

Sous les traits fins et noircis d'un calligraphe émerveillé

Aux sons battants du Taiko qui s'évertue tant à cogner.

 

Sur le sourire d'une Geisha attendrie, je me suis réveillée

Sur la blancheur immaculée de sa peau, je me suis posée

Sur son kimono soyeux moiré de poésie, je me suis régalée

Sur sa chevelure noire de beauté, je me suis réinventée.

 

Japon, tu m'as ouvert les yeux sur ta Grande sérénité

Au contact de tes rues denses, grouillantes et illuminées,

Au regard d'un peuple si calme, respectueux et ordonné,

Sous les regards majestueux du Mont Fuji tant vénéré.

 

Sur ta traditionnelle cérémonie du thé, je me suis invitée

Sur ton grand art de composer les fleurs, je me suis testée

Sur tes longues allées de cerisiers fleuris, je me suis filmée

Sur tes lits bas au coeur de tes Ryokans, je me suis reposée.

 

Christine DUHAMEL.

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Bagdad Cafe.

Bagdad Cafe.

BAGDAD CAFE.

 

Dans le désert lointain des âmes perdues,

Loin des grandes cités de lumière, de labeur,

Sous la rudesse d’un soleil accapareur,

D’un vent sableux cinglant les visages nus,

 

Valises à la main, sans projet, sans destin

Mes pas lourds de chagrin tracent cette route

Tant conquise autrefois, trop utilisée sans doute

Par des conquérants rêvant d’un Far-West lointain.

 

Bagdad Café n’était pas en fait  un vrai mirage

Mais un motel où mon âme déçue s’y réfugiait

Pour oublier les déceptions d’une vie passée

Pour renaître sous un ciel épuré de lourds nuages.

 

Au cœur de ce café si calme, je m’étais imposée

Parmi ses occupants bigarrés au visage bruni

Par une vie dénuée de tendresse, lourde de soucis,

Où les rares visiteurs s’arrêtaient pour un café.

 

Ma passion pour la vie d’artiste redonnait vie

Courage et volonté  à tous ses occupants sans renom,

Faisait de ce lieu, un  joyeux théâtre de renom,

Sous le sourire d’un homme qui devint alors mon mari.

 

DUHAMEL Christine,

(D'après le film Bagdad Café et un arrêt à ce lieu mythique)

 

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A song for peace!

A song for peace!

All over the world, a song for peace!

Without weapons, a walk for peace!

Come together, some beat for a world of peace!

With a large circle, a dance for peace!

                                                                                    

Human, be quiet, we need some peace!

Human, don't forget! we have to build peace!  

Human, have a look after the characters "peace"!

Human, don't be sad! we have to fight for peace!

                                                                              

Don't forget! all in the world needs some peace!

Don't forget! come with us to proclaim peace!

Don't forget! Hiroshima didn't belong to peace!

Don't forget! wars come from inadvertenly of peace! 

                                                                               

People, you have to work in the world for peace!

People, you can't buy appliances for the name "peace"!

People, you have to invite warriors for loving peace!

People, meet yourself and forget hate for peace!

 

Christine DUHAMEL.

 

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La Perle de Gand.

La Perle de Gand.

Sous les jets de maisons qui vivent et scintillent

Au regard des lumières nocturnes qui pétillent,

Gand s'est fait toute sa splendeur sur des terres,

Divisées par des canaux et cours d'eau charnières.

 

Là, près du Quai aux Herbes, je cherche le repos

Qui s'impose en ces heures d'un soir calme et beau,

Cet ancien port me transporte sous des temps oubliés,

Sous l'œil des maisons imposantes aux toits en escalier.

 

Le tintamarre du beffroi alourdit parfois les matins,

Mais la halle aux draps cautionne très bien ses refrains,

Pour La Triomphante au pied du beffroi, elle se dore

De son silence en vue d'un orage comptant ses records.

 

La cathédrale Saint-Bavon infuse ses cantiques bleus,

Au centre d'une ville flamboyante de son art pieux,

Où le mysticisme de l'agneau profane les saints lieux,

Où sa haute tour offre une vue imprenable sur le lieu.


DUHAMEL Christine.         

 

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Chemin de musique.

Chemin de musique.

 

Douceur printanière se pose en rythmes balancés,

Sur les portées de mon destin, se fige la clé de sol,

Musique miroitée s'étale sur des ondes travaillées

Les notes se parent de pensées mêlées de paroles!

 

Studio virtuel, tu me tends la perche vers une farandole

les notes scintillent aux portes de l'électronique martelée,

Où les doigts se mettent au diapason des belles idoles,

Où les voix se gravent sur une coulée de notes créée !

 

Les oiseaux se mêlent au chant des abeilles synthétiques,

Les  sirènes aux folies des arpèges en mutation phonique

Les pistes se donnent l'honneur de leur instrument pathétique,

Les mélodies caressent l'âme du poète étourdi par la rythmique.

 

Christine DUHAMEL.

 

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Nuit du désert.

Nuit du désert.

Silence au fond du Sahara, silence!
Nuit étoilée, nuit sans aucun bruit!
Etoiles illuminant ce sable ocre intense,
Dans une tiédeur douce au ciel de minuit!

Pas un souffle, que de mirages en prévision!
L'étendue des dunes s'étend sans merci!
Dromadaires au repos se plient sur leur position
Dans l'attente du soleil
qui les lèvera sans merci.

Sahara, tu nous tiens par ta soif,ta chaleur,
Mais tes nuits sont douces et sages,
Le sable sous mes pieds chante sa valeur
D'être reine et souveraine dans ce grand paysage.

Les scarabées sont de sortie, au gré du Sahara,
A la recherche, peut-être d'une eau, qui sait!
Mais en vain, que faire pour trouver l'eau là,
Là où il ne pleut jamais, là où les puits sont clairsemés!

Le chant du désert me raconte son épopée,
Les étoiles reprennent en choeur son éternité,
Les dunes résonnent en choeur leur vitalité,
Le sable sussure la musique du désert sans pitié! 


DUHAMEL Christine.

 

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MIKIS THEODORAKIS EN CONCERT.

MIKIS THEODORAKIS EN CONCERT.
     Hommage à MIKIS THEODORAKIS, écrit en 2015.
 
     En l’honneur de ta musique, de tes poèmes, de tes chansons, je te remercie pour tes messages porteurs de paix et d’amour. Tes débats colériques contre les mauvais coups bas du sarcasme des dictateurs, des hommes politiques véreux, montrent ton idéal pour la liberté d’expression et ton socialisme bien réel. 
                                                                                                  
    Pour ma part, j’aimerais un jour te rencontrer au fil de tes concerts où ton talent d’auteur compositeur ne peut être ignoré. Tant de grâce, d’engouement à travers toutes ces décennies pour diffuser une musique digne du rythme de « Zorba Le Grec » 
                                                                                                         
    L’été 2015, tu as fêté dignement tes quatre-vingt dix années de vie au cœur de la Crète. Il est vrai que la Grèce ne serait pas ce qu’elle est sans cette musique qui surprend le moindre touriste. Le sirtaki ne peut être écarté de cette culture grecque aux mille visages. C’est pour cela que nul ne pourra t’oublier à travers les âges futurs. 
                                                                                                         
    Tes années d’emprisonnement t’ont valu une renommée certaine sous un régime si détestable mais j’aimerais ne plus revoir ces offenses contre les libertés d’expression qui pourraient à nouveau bien apparaître au cœur de nos contrées si la misère fleurit encore et encore. Il est vrai que ta musique parle beaucoup de ces années difficiles, de la mélancolie se glisse parmi tes refrains si ensorcelants, si grandioses !
    Dans l'attente de ta réponse au sujet des prochains concerts, je te prie de croire, Mikis Théodorakis,à mes salutations distinguées.

                            Christine Duhamel.
 


Un lien pour mieux le connaître: cliquez ici
 

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Les jours jaunes.

Les jours jaunes.

Un poème inspiré du film "Un jour sans fin" et qui parle  aussi  du train-train quotidien!

 

Dés l’aube, les rêves s’envolent sans retour
Les valeurs sentimentales plaisent au gris sourd
La vitre de la fenêtre rivalise avec les nouvelles
Les paroles du poste libèrent les histoires si belles.
 
Les salles de bain s’embrument de vapeur miroir
L’eau qui coule rappelle les vacances sans gloire
Les croissants dorés ravivent les lueurs du jour
Le café grouillant parfume la cuisine de son velours.
 
Le matin, sous les rues sans parole, tant de fourmis
Parcourent leur ligne de vie avec le vide des envies
Sous les projecteurs des employeurs, ils s’avancent
Sans un regard oblique sur la journée qui avance.
 
Les midis, restaurants et cantines allument les passions
Les femmes évoquent leur vie pleines de punitions
Les hommes crachent leur métier avec joie éteinte
Les montres écoutant les pauses si courtes d’étreintes.
 
L’après-midi, les téléphones sonnent sans sonner
Les chefs sablent leur week-end de gâteaux sablés
Les fins approchent vers les aiguilles qui descendent
Avec le regret de ne pas avoir vu les rages qui pendent. 
 
Les soirs nous appellent au creux des divans lisses
La télévision délivre ses soirées de mots qui glissent
Les lumières se réveillent dans la pénombre du matelas
Mais que sera demain qui, de son histoire nous punira!

Duhamel Christine.
 

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Les papillons de MYKONOS.

Les papillons de MYKONOS.

Libre, mon coeur est libre, ce papillon me le dira !

Pauvre, ma maison est pauvre, ce papillon m'apportera !

Belle, comme je suis belle, comme les ailes de ce papillon !

Fragile, ma vie fragile, comme les ailes de ce papillon !

 

Mykonos aux multiples papillons, tu nous entoures,

De ta chaleur, de ta tiédeur, quand vient le cœur lourd !

De tes chants, de tes prières, quand vient le grand amour !

De tes chagrins, de tes larmes, quand vient l’aveu sans retour !

 

Moulins, papillons ont pris l'aventure des vents égéens,

Homère de ses poèmes a reconnu tant de secrets marins,

Les déesses m’auraient avoué son retour, sur une prose,

Mais les papillons nous appellent sur des rimes en prose.

 

Mykonos aux songes des étés grecs, vole en chansons,

Sur des musiques de muses, fait danser le bataillon,

Au milieu des papillons qui de leurs ailes gèrent l’île bleutée,

Balançant les vagues qui flirtent avec ses côtes savourées.

 

Christine Duhamel.

 

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Perles de pluie!

Perles de pluie!

Sous les tuiles, j'entends la pluie

Qui roule, déboule, s'enroule,

Jusqu'au bord du toit, sans soucis!

J'entends les gouttes finir en boules.

 

Je vois son cristal s'édifier en force,

Tombant allègrement des nuages gris,

Sans penser à l'obstacle qui la force,

A s'écraser avec fracas, avec parcimonie.

 

En multitudes de gouttes orchestrées,

La musique de la pluie pose ses refrains

Sur une portée de déferlantes illustrées,

Qui s'écoule sur nos trottoirs en vain!

 

La pluie nous invite souvent de sa vie,

Nos toits bien penchés parlent du climat,

Nos pluies ont leur chemin tout engourdi

Par ses fréquences et sa joie de tomber là!   

 
Duhamel Christine.

 

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