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Pour toi maman!

Pour toi maman!

 Sur ce calendrier, je vois arriver ta fête,

 Celle des mamans aimées pour toujours,
 Pour tes trente-deux ans d’absence, tu es faite
 Pour être toujours là, loin pour toujours !
 
 Pour la fête des mères, que t’apporter ?
 Sinon mon cœur, sinon beaucoup de fleurs,
 Pour tes pensées encore et toujours, penser
 Au temps où tu étais là près de mon cœur !
 
 Te vénérer encore longtemps, fête des mères,
 Pour les mamans encore là, pour celles parties,
 Leur donner en ce jour notre cœur ,nos prières,
 Leur dessiner des cœurs et des roses garnies !
 
 Le sourire d’une maman, c’est notre espoir !
 Les mots d’une maman, c’est notre récompense !
 Les regrets d’une maman, c’est notre histoire !
 Les colères d’une maman, c’est notre existence ! 
 
 Les photos d’une maman ressuscitent leur âme,
 Les souvenirs qu’elles nous laissent près de nous,
 Accrochent nos cœurs d’enfant, nos vies de femme,
 Pour toi, maman, je t’envoie les mots les plus doux. 
 
Ta fille, Christine.
 

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Bonne fête Maman!

Bonne fête Maman!

Je voudrais te le dire une fois de plus,
Les années passent, j'ai trop vécu depuis
Tu étais la plus jolie en ces jours fleuris,
Une rose souriante et si douce en surplus!

Toujours douce, gentille, aimante,
Bonne fête, maman, j'aimerais t'offrir
Le plus doux des cadeaux sans ce soupir
Qui me hante depuis tant d'années filantes!

Les mamans en ce jour sont si souriantes!
Tu l'étais aussi, la fête n'était rien que pour toi!
Par ta présence tu fleurissais ma vie sous ton toit
Fête des mères, fête pour les mamans aimantes!

Pour toutes les mamans du monde, bonne fête!
Que la joie entre dans vos coeurs en ce jour de mai!
Que vos coeurs restent toujours roses et enchantés!
Que vos peines s'envolent au moins pour cette fête!

 
Christine Duhamel.

 

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CNOSSOS

CNOSSOS

Sur ce site enchanteur, Minos rit de ses lois
Dans l’entrave de mes pensées je t’aperçois
Les invocations aux dauphins sont héroïques
Sous les oliviers, tes chants crétois s’imbriquent.

 

Ton regard ne peut éviter les fresques colorées
Les pinacles au fond des salles se sont mêlés
A l’orée de tes bains sensuels, tu t’es revivifié
Sous l’œil attendri des sirènes volant les grès.

 

Vers tes scènes de jalousie, les belles se coiffent
Sans l’ombre d’un doute, je me suis mise à soif
Bénie soit cette civilisation sans jurer les scènes !
Lourdes de musique, les chants crétois reviennent.

 

Ornées sont les beautés s’incrustant sur les murs !
Votives sont les dentelles habillant leur chevelure !
Crétois sont les palais aux songes des nuits d’été !
Vivifiants sont les grands bains aux eaux filées !

 

Que ferais-je demain, loin de toi, sous les soleils ?

Peut-être bien un retour vers la cité vermeille,
Brunie par les rayons, je m’en irai avec regret
Loin de toi Cnossos qui m'a tant donné les clés!

 

Christine Duhamel.

 

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Les dictées.

Les dictées.


Ecrire, forme la page de la une :
Le motif des lettres dessine les mots
Le format des lettres remplit le dico
La forme des signes occupe la une.

Le regard des lettres vole en biseaux
La beauté des arrondis se courbe
Le visage des liés se met en courbe

La morale des lettres se met en ciseaux.

La joie des lettres qui se met en boule,
Se met en quête de trouver la note
La voix des lettres se plie en paillotes

Leur grâce freine leur corps qui s’enroule.

Le reflet de leur forme révélée évolue
Leur gentillesse envoie leur musique
Leur passion affirme leur voix lyrique

Leur frénésie évolue en cercles révolus.

De leur force s'alignent des pages saines
De leurs pages s'ouvre le dictionnaire

La voie des lettres se donne l’itinéraire
Pour sonner leur final en spirales naines.

Le gras de leur police arbore les signes,
La finition des phrases s'en libère
Le glacis du point se dicte de misère

L’humour de leurs ovales se désigne.

La beauté de la phrase se dote de strophes
La phrase raccroche les mots rois
La page se livre au source des émois
Le texte bouscule les mots d'apostrophes.

 

Christine Duhamel.

 

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Esméralda

Esméralda

Les yeux sombres, le regard de braise, oh Belle!

Comme une gitane enflamée par ta guitare

Belle Esméralda, esclave de mes pêchés, Belle!

Tu m'enivres de ta longue chevelure noire.

 

Le coeur de Cadix ne peut m'apaiser l'âme

Malgré les nuits étoilées, toutes les mandolines

Chantent leur mélodie suave de tendres gammes

Les castagnettes cognant au choeur des mandolines.

 

Boléros, sambas, flamencos m'enivrent le coeur

Les robes dentelées des dames espagnoles s'emballent

Leur corps envoûté aux danses érotiques meurent

Au lever du coq qui annoncent le jour du grand bal.

 

Que la nuit ressuscite mon coeur, j'ai trop pleuré!

L'Esméralda de mes rêves s'est endormie sans peine

Dans ses cheveux de braise, j'ai perdu mes pensées

Diable de mandoline, que j'aime ma belle sirène!

 

Christine Duhamel.

 

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Baraque à frites!

Si un soir, vous n’avez pas envie de cuisiner,

Si un soir, les restaurants vous font hésiter,

Si un soir, le temps se met à nous sourire,

Si un soir, votre portefeuille se met à maigrir !

Un endroit sur et bien : la baraque à frites !

Elle se trouve généralement sur son site,

Généralement sur la place, sur roues sages,

Blanche et sereine, crachant sa fumée sage.

Les files de queue, en particulier le samedi soir,

Donnent l’envie de s’y adhérer sans histoire,

Tant de rigolades ou de calembours s’y prêtent

Devant le parfum des frites qui envahit les têtes !

Oh ! Frites si jaunes, si belles, si croustillantes !

Que d’estomacs en haleine sous cette attente !

Quand notre tour vient enfin, que de merci !

A pouvoir enfin goûter nos frites tant bénies !

 

Christine Duhamel.

 

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Cathédrale d'Amiens

Cathédrale d'Amiens

Sur son site imposant, la cathédrale Notre-Dame
Siège de tout son élégance, de toute sa royauté,
Fidèle au poste, elle impose sa foi, oh ! Notre-Dame !
D'une rosace flamboyante digne de sa renommée.

De style gothique flamboyant, tu émerges ton image
De plus grand édifice médiéval de France, belle
Par ta façade décryptant les scènes bibliques sages,
Par l'équilibrage de ta stature aux milles arc-en-ciel !

L'intérieur ouvragé avec grâce alimente nos yeux,
La luminosité criante de ses voûtes, sa grandeur,
La finesse de ses tendres colonnes éclaire les cieux,
Les cent-dix stalles émerveillent le Christ dans le chœur.

L'apparence sage du pavage noir et blanc en son sein,
Imprime un labyrinthe concentrique très dessiné,
Où ses lignes ésotériques imposent un regard divin,
Où le ciel s'évertue à nous faire savoir ses pensées !

 

Christine Duhamel.

 

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